Qu’ont-ils fait ?
Ce sont finalement deux types de démarches que l’Aract choisit d’activer : ARESO pour, à court terme, favoriser l’expression des salariés sur leur vécu passé des relations de travail et surtout leurs attentes. Puis une démarche “qualité de vie au travail“ pour, à plus long terme, instaurer des pratiques de travail cohérentes et co-construites.
L’étape ARESO permet l’expression collective au cours d’un séminaire de trois jours pour comprendre les ressentis des différents professionnels (jusqu’alors cloisonnés) et les enjeux institutionnels. La nouvelle équipe de direction y entend l’histoire des salariés de l’établissement. A l’issue des trois jours et après une journée consacré au « Sarepta idéal » que chacun a décrit, quatre axes de travail sur lesquels engager une réflexion et des expérimentations sont identifiés, porteurs d’améliorations des relations et de l’organisation : gestion du temps de travail et absentéisme, communication, valeurs, « qui fait quoi ». Quatre axes qui seront les futurs ateliers et chantiers à traiter … C’est là un véritable tournant qui se produit et qui donne l’élan attendu : “Ce séminaire sur mesure et l’intervention d’un tiers comme l’Aract sont des éléments clés. Tout le monde se met autour de la table, pose ses valises, se livre sur le passé, parle du futur… c’est une phase incontournable et indispensable dans la démarche » pointe Caroline Poullain Viard, directrice de l’établissement.
L’étape démarche « qualité de vie au travail » permet d’accompagner la nouvelle dynamique et d’associer chacun dans la construction de pistes d’amélioration autour des quatre chantiers identifiés. Animés par un binôme encadrant-salarié sur la base de volontariat, ils sont des espaces de discussions thématiques permettant d’identifier des problématiques auxquels proposer des plans d’actions voire quand cela a été rendu possible des solutions immédiatement opérationnelles. « Les dysfonctionnements sont inhérents aux organisations et au travail, nécessaires et porteurs. Par contre, en parler et entreprendre ce type de démarche, avec ce qu’on est et ce qu’on est prêt à donner et partager avec les autres est primordial » souligne Marie-Gabrielle Hiesse, adjointe de direction. Exemple autour des plannings et de l’absentéisme : une réunion est organisée pour les professionnels afin d’exposer et échanger sur le cadre règlementaire légal et sur les pratiques internes préconisées par la Fondation. Cet espace a été très apprécié et limite désormais les incompréhensions. Parallèlement, un travail de fond sur la refonte des trames des plannings est en cours.
“ Au départ, c’est un terrain inconnu. Puis cela devient un puzzle qui permet de faire le lien entre tous nos axes de travail : la communication, le “qui fait quoi“, les plannings et absences, les valeurs… Il faut savoir être souple et prêt à voir émerger et à traiter des sujets non prévus au départ. Par exemple, la question de la répartition des congés a émergé au fil des discussions : il a ainsi été décidé de mener un travail autour de l’équité favorisant les prises en soins de qualité “, Caroline Poullain-Viard, directrice